Auteur : Gilles Gbéto, une jeune et très belle plume de la littérature béninoise, qui avait fini deuxième du Grand Prix Vénus d’Ébène 2019.
Editions : Vénus d’ébène
5.000CFA
Le roman « La rivale de Dieu » raconte l’histoire de Yin’dé, prêtre malgré lui.
Auteur : Gilles Gbéto, une jeune et très belle plume de la littérature béninoise, qui avait fini deuxième du Grand Prix Vénus d’Ébène 2019.
Editions : Vénus d’ébène
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Categories: | Auteurs Béninois, Romans Général |
Tag: | roman |
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Fari, Funmi, Kadara, Rissi, Tobi, cinq personnages trempés dans de sulfureuses intrigues, confrontées chacune à des situations extrêmes où se mêlent visible et invisible, rationnel et irrationnel, naturel et para-naturel et où, sur fond d’humour noir, l’amour côtoie non seulement l e religieux et le sacré mais aussi et surtout l’horreur et la mort.
Un homme s’élança dans le cercle, hurla, déchira ses habits, les lança en l’air et se mit à rouler comme un canari. Trois adeptes du dieu surgirent et se jetèrent à sa poursuite. Ils eurent assez de mal à le maîtriser. Il les traîna d’un bout à l’autre de la grande place. Incessants va-et-vient. Moqueurs va-et-vient. Ils l’étreignirent. Il semblait avoir plus de force qu’eux. Ils parvinrent à le contenir. Redevenu calme, le possédé redressa la tête.
Le colonel ! Il venait d’être choisit par la danseuse. Le fétiche avait fait de lui son pur-sang. Pouvait-il refuser ? D’ailleurs, n’était-ce pas là une bonne façon de se repentir ? Se mettre au service de la justice après des décennies d’injustices, des siècles de viols, des millénaires de meurtres…Les adeptes l’entraînèrent vers le couvent. Le colonel y séjourna six mois. Il apprendra la vie. Il apprendra le respect de la dignité des autres. Il apprendra les lois de la nature. Il apprendra les valeurs. Et un soir, sous le gros iroko de la place Sato, on le verra se contorsionner, paré de couleurs et de vie, sous les youyous qui fuseront de toutes parts…
La porte d’entrée était entrouverte et pressée d’échapper à la pluie, j’ai posé le vélo contre un mur, puis ai couru pour me réfugier dans mon salon. Et sur quoi suis-je tomée à votre avis ? Mon mari en plein ébats sexuels avec ma bonne, âgée d’à peine quinze ans, dans mon canapé ! Dagobert étant docker, a des heures flexibles ; et normalement, il devrait se trouver au Port autonome de Cotonou, à faire des déchargements.
Les deux amants étaient tellement transportés ailleurs qu’ils n’avaient pas remarqué ma présence. Choquée, je sortis chercher un seau d’eau que je versai sur les traîtres enlacés. Ils se détachèrent précipitamment, ébaubis, outrés, évidemment en tenue d’Eve pour l’une et d’Adam pour l’autre. Loin d’avoir honte de leur trahison et de faire profil bas, ils se sont jetés sur moi avec une hargne mortelle.
Ils sont beaux, jeunes, promis à un bel avenir et veulent échanger leurs vœux devant Dieu et devant les hommes. La veille alors que l’homme s’apprête à aller enlever sa vie de garçon en compagnie de ses amis, il fait un tour chez sa fiancée. Stupeur : dans la chambre, la future mariée est dans les bras d’un autre. Décomposé, révolte, le jeune homme accuse le coup, mais décide, contre toute attente, de célébrer le mariage. En lui, un plan se met en place. Jusqu’où ira-t-il pour nourrir sa vengeance ? Pourquoi faire souffrir l’autre alors qu’on n’est pas soi-même un exemple de vertu ?
Dans le tome I de cette saga, les deux personnages se livrent, sans réserve, à un combat de nerfs. Si, pour l’homme, ce combat est physique et explosif, pour la femme, il est subtil et intérieur. Mais chaque pas posé par les personnages se transforme en conflit permanent, et chaque situation, en un volcan qui explose.
Deux collégiens, Olaoyé et Lyabo, sont épris l’un de l’autre. De cet amour banal est censé naître une expérience pour les deux tourtereaux dont l’idéal sentimental est, pour leurs proches, condamné à se heurter aux épreuves de la vie. C’est la fable de Tristan et Yseul.
La saga de Délé Craig, PDG d’une grande entreprise et de son épouse Hironkè continu de se densifier. Dans cette troisième livraison, le couple vient d’avoir un enfant. Alors que tout semblait baigner dans l’huile, les démons du passé, insuffisamment ensevelis, reviennent en première ligne : il s’agit d’Alex, ancien escroc devenu riche de manière trouble et décidé à détrôner Délé à la tête de la société. Il y a aussi Mariam, la veuve d’Idriss, qui veut prendre une revanche sur le sort, parce que malmenée par la famille après le décès accidentel de son mari. Les deux personnages ont conçu un plan destiné à mettre en minorité les actionnaires de l’entreprise familiale et à imposer leur autorité. Mais Délé Craig, secrètement, préparer une riposte…
Les turbulences, ici, semblent provenir de partout. Si elles ont quitté le couple Délé Hironkè, elles semblent s’être désormais installées dans le clan familial avec pour enjeu principal le contrôle de la société. Mais chacun fourbit son arme, prêt à assommer l’autre, du moins, à le mettre hors d’état de nuire.
Et comme si on se connaissait depuis le premier cache-sexe de la terre, un large sourire fendilla ta bouche. Tu me tendis la main, m’attiras à toi. Nous voilà poitrine contre poitrine, ta main gauche me tapotant le dos amicalement. J’en fus quelque peu confus, mais tu me rassuras très vite, me murmurant que c’était votre façon à vous de saluer, car selon Jab, tous les hommes sont frères et doivent se comporter comme s’ils avaient un cœur unique, un foie unique, un intestin unique, un … Tu profitas pour me parler de Lucie, cette mère assez féconde pour te donner sept milliards de voisins et qui passait ses heures à égrener ses misères dans les cavernes d’Ethiopie.
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