Auteur : Colbert T. Dossa
Editions : Plurielles
Nombre de pages : 139 Pages
4.000CFA
10 récits, 10 tranches de vie, 10 autofictions, j’allais dire, 10 nouvelles autofictionnelles. Mais pourquoi l’autofiction vous demandez-vous certainement. Tout simplement parce que je ne reconnais pas(ou plus) les frontières entre la réalité et la fiction qui ne sont que l’envers et le revers de la même vie, la nôtre. Quand à savoir si tout cela relève de ma vie ou non, inutile de s’attarder là-dessus. A vous de voir si vous vous retrouvez dans les tranches de vie qui vous sont livrées. Si elles vous ressemblent, elles me ressemblent . Si elles vous arrachent, chacune, un rin de sourire, j’aurais tenu mon pari.
Auteur : Colbert T. Dossa
Editions : Plurielles
Nombre de pages : 139 Pages
SKU: | EP002NEW |
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Categories: | Auteurs Béninois, Autres genres littéraires, Divers |
Tags: | Auteur Béninois, autofictions |
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La porte d’entrée était entrouverte et pressée d’échapper à la pluie, j’ai posé le vélo contre un mur, puis ai couru pour me réfugier dans mon salon. Et sur quoi suis-je tomée à votre avis ? Mon mari en plein ébats sexuels avec ma bonne, âgée d’à peine quinze ans, dans mon canapé ! Dagobert étant docker, a des heures flexibles ; et normalement, il devrait se trouver au Port autonome de Cotonou, à faire des déchargements.
Les deux amants étaient tellement transportés ailleurs qu’ils n’avaient pas remarqué ma présence. Choquée, je sortis chercher un seau d’eau que je versai sur les traîtres enlacés. Ils se détachèrent précipitamment, ébaubis, outrés, évidemment en tenue d’Eve pour l’une et d’Adam pour l’autre. Loin d’avoir honte de leur trahison et de faire profil bas, ils se sont jetés sur moi avec une hargne mortelle.
Ce roman, classique de forme, est celui d’une vie, celle d’un être beau, juste, innocent, musicalement accordé à lui-même et au monde. Jusqu’au jour où une dissonance défait cette existence harmonieuse. Évènement dérisoire : le fantasme d’une femme, mais tel est le piège qui fait qu’à l’harmonie succèdent l’absurde et l’errance, le chaos et le crime, pour s’achever dans le supplice et la mort. Symbole remarquable, c’est par le feu purificateur que périt cet innocent pathétique.
Il a été salué en 1960 par un grand nombre de journaux dont l’Express, la Croix, la Réforme, Combat, les Lettres Françaises, au-delà du message des lieux grâce à sa formation intellectuelle et à la sûreté de son langage. L’écrivain prend pied dans le monde des âmes en nous narrant une aventure qui se charge progressivement d’une signification inattendue, et ce roman demeure une fenêtre ouverte sur la vie intérieure de l’homme. Sur sa solitude aussi, à quelque climat qu’il appartienne. »
Quand on était petits, Comlan allait passer les congés chez ses parents à Aglimey, une ferme située à dix-sept kilomètres de Zougbomey. Et avant de partir, il m’informait qu’il se rendait à Harlem. Il y demeurait jusqu’à la veille de la rentrée, et revenait le sac bourré de provisions.
A Harlem, on cultivait le manioc, l’igname, la patate douce, le maïs et le haricot et rouge.
Séparé d’Hirankè, son épouse, Délé Craiq, patron d’une entreprise de BTP, pensait trouver le réconfort dans les bras d’une autre femme, en se lançant tout azimut dans les aventures extraconjugales. S’il rejette les avances de la fantasque Alero, sa secrétaire de bureau, il préfère les élans enfiévrés de Buiki, la jeune femme avec qui, la veille de son mariage, il pensait pouvoir enterrer sa vie de garçon. Mais Alero se sent presque « trahie ». Arrêtée pour trafic de stupéfiants, elle accuse Délé d’en être le commanditaire. La police appréhende le jeune homme et le fait incarcérer. Commence pour Hironkè, la femme répudiée, un véritable parcours du combattant afin d’innocenter son époux et le faire libérer.
Dans le deuxième tome de La Nuit Fatale, l’histoire d’Hironkè et de Délé Craig se conjugue à coups de cris, de blessures et de larmes. Si, à des moments donnés, l’homme pense maîtriser les évènements, il se rend compte, à la lueur de leurs développements, qu’il n’en est que le jouet vulgaire et mécanique.
Il est beau talentueux et plein d’avenir. Remarqué par une femme d’affaires installée au Nigéria, le Sultan devient, en un temps record, une vedette de la chanson adulée au Bénin et ailleurs. Mais bien vite, il se laisse séduire par sa productrice, néglige ses amis des premières galères et devient inaccessible. Le pauvre ne sait pas qu’il vient d’entrer dans un engrenage et que la gloire est aussi factice que les flonflons et les sunlights du showbiz. A ses dépens, il l’apprendra…
Ce roman nous entraîne dans le monde de la musique, milieu qui paraît, de prime abord clinquant, mais où la guerre des trachées est aussi impitoyable qu’en politique.
Noël, un jeune immigré africain est passé à tabac par des hooligans blancs dans le métro de Londres. Un groupe de clochards qui étaient à proximité, intervient pour le sauver. Ayant perdu connaissance, Noël se réveille plus tard chez l’un de ses sauveurs, un mendiant. Le jeune homme découvre que sous ce manteau de clochard, se cache un homme puissant, se faisant appeler le Grand Baba – l’Etre Suprême – qui lui propose la richesse et le pouvoir, s’il acceptait d’être son « représentant » en Afrique. En acceptant ce pacte, Noël ne sait pas qu’il est désormais lié au diable qui fera de lui un homme riche, craint, mais aussi l’un des destins les plus tragiques de l’Afrique.
Ce roman est une odyssée profonde dans le milieu et les souterrains des grosses fortunes et des pouvoirs inusables. C’est un faible moderne qui déconstruit le mythe des destins toilés sur mesure.
Deux destins que tout oppose se croisent : un bébé abandonné par Monique, une femme démunie et un couple riche en quête d’un enfant. Adopté, le bébé grandit dans ce foyer où par miracle un autre enfant naît. Déji. Amoureux, il ne vit que dans la certitude de l’épouser. Mais Jojo, c’est la fille de Monique, elle ne sait pas que son fiancé est le frère de lait de son propre demi-frère, Plus grave : les parents de Déji s’opposent à elle, arguant qu’une danseuse n’est qu’une femme de mœurs légères. Dans cette intrigue où l’on avance à tâtons les personnages deviennent des marionnettes aux mains du destin qui les instrumentalise et se joue d’eux.
Heureusement que l’amour est là. Puissant antidote contre les trajectoires imposées, il donne parfois à la vie des saveurs insoupçonnées.
Un homme s’élança dans le cercle, hurla, déchira ses habits, les lança en l’air et se mit à rouler comme un canari. Trois adeptes du dieu surgirent et se jetèrent à sa poursuite. Ils eurent assez de mal à le maîtriser. Il les traîna d’un bout à l’autre de la grande place. Incessants va-et-vient. Moqueurs va-et-vient. Ils l’étreignirent. Il semblait avoir plus de force qu’eux. Ils parvinrent à le contenir. Redevenu calme, le possédé redressa la tête.
Le colonel ! Il venait d’être choisit par la danseuse. Le fétiche avait fait de lui son pur-sang. Pouvait-il refuser ? D’ailleurs, n’était-ce pas là une bonne façon de se repentir ? Se mettre au service de la justice après des décennies d’injustices, des siècles de viols, des millénaires de meurtres…Les adeptes l’entraînèrent vers le couvent. Le colonel y séjourna six mois. Il apprendra la vie. Il apprendra le respect de la dignité des autres. Il apprendra les lois de la nature. Il apprendra les valeurs. Et un soir, sous le gros iroko de la place Sato, on le verra se contorsionner, paré de couleurs et de vie, sous les youyous qui fuseront de toutes parts…
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