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  • Les fables de ma mère

    Le crabe creuse la terre Sur la berge de la rivière

    Il met de la passion et du temps

     

    Dans son travail, il tombe sur Dieu

    Cet être qui écoute tous les vœux

    Il le voit faire des têtes

    De si minuscules et de si fortes

    Il lui demande une tête, le généreux

    Lui donne une tête pour combler son vœu

    Il retourne et voit la grenouille

    Qui le charma et lui demanda sans deuil

    Il lui remet, et revient voir Dieu

    Lui dit qu’il n’en a plus pour lui

    Il se retourne tout triste du puits

     

    On ne partage pas tout son or

    En attendant la clémence du sort

    On donne quand on en a pour soi

    La particularité, ici, ce sont des comptes traditionnels que l’auteur vêtu de son manteau de poète, met en musique et offre à pleines mains au lecteur qui pourra y puiser toute la sagesse ancestrale pour se sortir de certaines situations.

    4.000CFA
  • Les cuisses du ciel

    Les enfants chantaient. Ils battaient les mains, regroupés en cercle. Certains tapaient sur des boîtes de conserve éventrées ; d’autres, cherchant un son plus particulier, plus excitant, frappaient leurs cuisses faméliques ou leur caleçon sentant d’urine et de morve. La musique montait haut, encore plus, semblait aussi prendre part à la fête.

    La bande grossissait, peu à peu. On criait, on sautait, on gambadait, et on criait encore. C’était une vraie troupe qui se produisait en pleine rue. Spectacle gratuit. Pas besoin de ticket. Certains passants s’arrêtaient pour participer à la fête. Les motocyclistes grimpaient sur leurs engins pour s’offrir pleine vu.

                        𝓐𝓲𝓬𝓱𝓪 ! 𝓐𝓲𝓬𝓱𝓪, 𝓮𝓬𝓸𝓾𝓽𝓮𝓶𝓸𝓲 !

                        𝓐𝓲𝓬𝓱𝓪 ! 𝓐𝓲𝓬𝓱𝓪, 𝓽𝓮𝓷  𝓿𝓪  𝓹𝓪𝓼 !

    Et les héros dansaient. Ils dansaient sur le refrain de Khaled. Un homme et une femme. Un vrai couple. La femme semblait beaucoup plus âgée que l’homme, mais peu importait. Une femme n’a pas d’âge, l’important c’est ce qu’elle peut offrir à son homme.

    5.000CFA
  • La femme au portefeuille

    – Ô impératrice des contrées charnelle, avance et soumet le monde à ta souveraineté enivrante. Nous, tes sœurs du cercle, t’emboîtons les pas. Nous avançons hardiment, épaules contre épaules, seins pointant en sagaies, yeux étincelants d’envie, sur les champs de bataille lubriques du monde. Là-bas, par les armes de la volupté et de la jouissance, tuons. Ainsi seulement, nous pourrons nous emparer de la totalité du pouvoir.

    – Oui, ma sœur, il est de la nature du pouvoir d’être total, il n’y de pouvoir nulle part, s’il y en a un débris égaré ailleurs. Et ce pouvoir total, les sœurs du Cercle, sous la conduite de leur Reine-mère Ramath, le conquerront. Que les Dieux dans l’ombre des choses, livrent ce pays entre nos cuisses.

    5.000CFA
  • Œstrogènes

    Les œstrogènes sont des hormones féminines dont le rôle est d’induire le développement et le maintien des caractères sexuels secondaires chez la femme. Ce recueil reprend leur nom pour questionner la féminité, en rapport avec la problématique de la liberté.

    4.000CFA
  • Le garçon qui avalait…

    C’est un recueil de contes. Les enfants du chasseur étaient tellement contents de leur cadeau. Une tortue qui chante. Ils devaient être trop chers aux yeux de leur père pour qu’il leur fasse un tel cadeau. Ils s’attroupèrent autour de la tortue, eux, leurs amis, les amis de leurs amis, les amis des amis de leurs amis, et lui demandaient de chanter pour eux.Et celle -ci, sans se faire prier, sortait la tête de sa  carapace et chantait, accompagnée de sa guitare.

    Une tortue qui chante, un coq qui bat un éléphant,une calebasse qui pourchasse celui qui l’a cultivée,etc.Tout l’univers du conte africain en général,et principalement béninois.

     

    3.000CFA
  • ASSOUKA

    C’est un fait. Plusieurs sociétés- africaines en l’occurrence- préfèrent le garçon à la fille, considérée comme négligeable, voire indésirable, dont on se soucie très peu de l’éducation, du devenir. Or la femme peut réussir autant que l’homme,et même mieux. Sophie Adonon le prouve, et de fort belle manière. Alliant rudesses de la tradition africaine et caprices de la versification française, elle trace le parcours d’une fille, Assouka, délaissée par le père, qui réussit à < déplacer des montagnes, pendant que ses frères sur qui reposent les espoirs paternels, n’ont pu s’accomplir. La pièce Assouka est, au Bénin et en Afrique, pionnière du théâtre versifié.

    3.000CFA