Romans
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La perle du Sahara
Fièrement, Wangaharo
s’approcha de sa femme et lui proposa :-Bori,
permets-moi de faire de toi la princesse la plus heureuse de ce monde. Je
t’offre cinq caisses remplies d’or et quatre cent cinquante tête de vaches
comme moussouforey.Celle-ci
répondit calmement :-Mon cher
frère, Bori mérite plus. Elle ne saurait être échangée contre ces biens
périssables, mais elle exige une démarche digne qui rappelle celle de la
vénération d’une déesseLe prince Wangaho s’éprend
éperdument de sa sœur. Celle-ci accepte la demande en mariage, mais impose à
son frère des conditions qu’elle sait irréalisables. C’est la consternation générale.
Que se passe-t-il finalement ? Ce ‘’crime’’ restera-t-il impuni ? Un savoureux
roman qui plonge ses racines dans les veillés ancestrales où la parole est tout
un art, une véritable motte d’argile que le conteur mouille pétrit pour lui
conférer la forme voulue. -
Le cri des feuilles qui meurent
L’histoire se passe en Guinée. Elle commence en novembre 1970. Mais sait-on vraiment quand commence une histoire ? D’abord, il y a Sali. Adolescente de quinze ans amoureuse de Mounirou, mais qui doit partir loin de lui car elle a attrapé la lèpre. Elle suit un rébouleux qui fait d’elle son esclave en échange de potions inutiles. Et puis il y a le camarade Emile. Métis cultivé et zélé serviteur de la révolution. Nul nom n’est plus craint ni plus haï que le sien... Ensuite, il y a Fotédi, autre métis, et attardé mental, lui qui croit avoir tué Allah, et qui ressemble étrangement au camarade Emile, le redoutable séide du régime...
Il y a Gassimou, un truand qui veut tirer avantage de cette ressemblance en se servant du débile comme d’un passeport pour des amitiés lucratives...
Il y a Ramatoulaye, une homosexuelle que sa mère voudrait marier à un commerçant amateur de pucelles...
Il y a l’enfant de Sali, la lépreuse, car la nature qui est parfois bonne, lui a donné un beau bébé...
Il y a des voleurs d’enfants, des charlatans et des gendarmes...
Il y a un chien famélique, des mercenaires portugais, et tant d’autres personnages qui croient leurs destins...
Il y a cette cour aux mendiants, véritable Cour des Miracles de notre époque, qui cache un terrible secret.
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Babingo : au nom des acculturés
Pointe-Noire, 1950, Makouta était un
indigène évolué fier de communiquer dans sa concession exclusivement dans la
langue française, avec Madeleine Mamatouka, son épouse, Alex, son unique
garçon, et les autres enfants de la famille Makouta ne voulait, à aucun prix,
que les membres de sa famille révèlent un accent bantou, en s’exprimant dans la
langue de la Métropole. Et quiconque s’aventurait à parler le kituba avec les
domestiques de la maison familiale était passible d’une sévère réprimande.L’intransigeance paternelle était bien
entendu en contraste avec l’ambiance dans le quartier et au long de la route
menant à l’école. Et c’est tout naturellement que Tessa, voisine dans le
quartier, parvint à convaincre l’adolescent Alex Babingo de l’absurdité de la
consigne de Makouta.Alex Babingo était alors bien loin de
s’imaginer que braver l’interdit paternel n’était que le début d’un itinéraire
qui devait, de l’autre bout du monde, le ramener aux racines même de sa culture
et de ses traditions.Babingo, au nom des acculturés est un
vibrant plaidoyer pour l’instauration des langues nationales dans le système
scolaire des pays africains de l’espace francophone.Moussibabou Mazou est docteur en économie
du développement, ancien vice-directeur général du Bureau international de
l’Union postale universelle.Président du Forum pour la recherche et le
développement des services postaux en Afrique (FRDPA). -
Les rescapés de l’indifférence
Elle était là, elle rôdait comme un fauve affamé à la recherche de sa proie. Quand viendrait- elle? Quand frapperait-elle? Nul ne pouvait le dire. mais elle n'était jamais trop loin. D'instant en instant, à la clameur qui montait des concessions voisines, aux cris de douleur que jetaient des proches éplorés, on savait qu'elle avait encore frappé.
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Les tresseurs de corde
Lorsqu’on est révolutionnaire pur et dur, qu’on occupe un poste important dans l’équipe qui a pris le pouvoir pour conduire au bonheur un pays » sous développé « , selon des principes idéologiques infaillibles, quels événements peuvent du jour au lendemain faire basculer votre destin et vous amener à vous remettre en question ?
C’est à ces interrogations que répond Trabi, le héros du dernier roman de Jean PLIYA, Les Tresseurs de corde.
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AKOSSIWA mon amour
Il était une fois, en Afrique de l'Ouest, un jeune homme qui, au seuil de sa vie d'adulte, se mit à méditer sur son destin d'homme dans une Afrique qui tarde à se prendre en charge. L'amour frappe à sa porte. Il se laisse attendrir. Akossiwa mon amour est aussi une douce évocation de la poésie naturelle de nos campagnes, faite d'une succession de tableaux réalistes de la vie rustique africaine. -
Achou l’amour empoisonné
Achou, jeune étudiante à l’école des sciences économiques et bancaires de l’université de Cotonou 2, fait la connaissance d’Alain, un jeune diplômé en droit international. Elle tombe amoureuse après avoir été séduite par sa gentillesse, son flair et surtout son charme. Au bout de quelques rencards, elle lui avoue ses sentiments. Ayant trouvé grâce aux yeux de cette mousmé, Alain se laissera emporter par un amour réel, profond et réciproque. Les jeunes amoureux commenceront ainsi, de la façon la plus douce, leur relation qui ne restera pas douce, mais plutôt doucereuse. Le jeune homme sera à mille lieues de s’imaginer qu’il s’est énamouré d'une fille hantée. Il sera confronté à un dilemme : renoncer à cet amour en l'abandonnant ou l'aider...
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La déesse aux longs cheveux
Quand amour rime avec bien matériel, vous vous croyez sur un petit nuage, tout vous sourit. Quand vous voyez fuir l’objet de vos désirs, tout devient noir, vous priez les eaux de vous engloutir. Marc et Ayélé, deux étudiants qui peinent à connaître le sens de l’amour et qui l’ont appris tardivement.
Une intrigue amoureuse où réalités africaines côtoient modernisme et où le miel ne coulent pas éternellement.